Test de Kingdom Come: Deliverance II

Une immersion toujours plus poussée… et toujours plus exigeante

Après sept ans d’attente, Kingdom Come: Deliverance II reprend le flambeau avec la même recette : une reconstitution historique ultra-réaliste, un système de jeu impitoyable et une invitation à vivre la vie d’un roturier du XVe siècle. Henry, notre fils de forgeron préféré, repart de zéro après un malencontreux coup du sort. À vous de le faire évoluer en trouvant du travail, en affinant vos talents et en tentant de ne pas finir pendu pour vol de pommes.

Un Moyen Âge magnifique, mais parfois frustrant

Visuellement, c’est une claque. Les plaines de Bohême sont sublimes, les villes grouillent de vie et chaque forêt semble tout droit sortie d’un documentaire Arte. Malheureusement, cette beauté a un prix : des chargements parfois longs, quelques bugs d’IA et des PNJ qui ont une fâcheuse tendance à vous coller une amende pour la moindre peccadille. Oui, il faut une torche la nuit, et oui, si vous puez trop, les marchands vous regardent de travers.

Un gameplay entre réalisme et rigidité

Si vous aimez les RPG où l’on devient un dieu après deux quêtes, passez votre chemin. Ici, tout s’apprend à la dure : crocheter, forger, combattre… Il faut de la patience et beaucoup de pratique. Le système de combat, toujours aussi technique, brille en duel mais devient un cauchemar dès que deux adversaires s’en mêlent. Les missions sont souvent brillantes, mais certaines mécaniques (furtivité punitive, sauvegarde limitée) rappellent que Warhorse aime nous faire souffrir.

Un jeu qui récompense les acharnés

KCD2 n’est pas un jeu pour tout le monde. Il demande de l’investissement, de l’adaptabilité et une tolérance certaine aux injustices moyenâgeuses. Mais pour ceux qui s’accrochent, c’est une expérience unique et gratifiante, où chaque victoire a le goût du sang, de la sueur et des bières d’auberge.

Verdict : 16/20

Une suite plus ambitieuse, plus immersive, mais toujours aussi exigeante. Amateurs de roleplay et d’histoire, foncez. Pour les autres… préparez-vous à pleurer.

Écrit par

hellfryer

Je suis un nain addict aux chiantos.